L’identité visuelle sert à votre entreprise, de code barre. Celui-ci est en permanence scanné par vos prospects, vos clients, et même vos concurrents. Ces informations visuelles servent de repères concernant ce que renvoie votre marque au monde dans lequel elle évolue. Une identité visuelle de mauvaise qualité peut faire passer des messages erronés et faire pencher la balance du mauvais côté. C’est pourquoi, nous allons voir aujourd’hui, comment faire pour construire une identité visuelle parfaite !
Une identité visuelle de qualité peut rapporter énormément d’argent à une entreprise et lui ouvrir de nombreuses portes. Prenez l’exemple de la publicité (affichage abribus) McDonald’s de juillet 2017. Un simple zoom sur ses produits et rien de plus, permet d’évoquer aux passants, la marque, et cela, de manière subtile, sans même un logo à l’horizon. Effectivement, c’est ici un cas particulier, car c’est de produits dont on parle. Mais chaque marque possède ses spécificités et surtout si elle est d’une telle ampleur.
Revenons à nos moutons, une identité visuelle complète se rattache à plusieurs éléments : la charte graphique qui comprend elle-même : le logo, la typographie et les couleurs. Tous ces éléments sont à prendre en compte de façon minutieuse, si vous voulez retenir l’attention de votre audience de façon durable !
1- Le logo
Le logotype n’est pas à lui seul, une charte graphique. Même s’il en est l’objet principal. Un logo ne se choisi pas en fonction d’une mode. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien au même titre que votre nom d’entreprise, un logo a pour but de perdurer. Il existe, même s’il est rare, qu’un logo n’est jamais évolué, ce n’est pas pour autant une bonne ou une mauvaise chose.
En effet, parfois et selon votre évolution, il vous sera conseillé de revoir votre logo. Attention, pas de le changer de A à Z, car cela reviendrait à repartir de zéro, mais plutôt à le faire évoluer. Mais, il existe des entreprises qui n’ont pas eu besoin de changer de logo tous les quatre matins, car leur stratégie est restée constante, de même que leur positionnement.
2- La typographie
La charte graphique définit également les polices de caractères et les attributs typographiques à utiliser lors de la création de tout document officiel. En règle générale, sont établies une police de titre et une police de contenu. Elles doivent rester lisible en couleur comme en noir et blanc, pour permettre à la marque d’être reconnue en toute circonstance et peu importe la qualité du document.
Certaines entreprises vont même jusqu’à jouer avec leurs propres codes, en inventant des polices, comme Renault.
3- Les couleurs
Une identité visuelle doit regrouper aussi les nuances de couleurs de la marque, au travers de jeux de couleurs adaptés aux exigences des différents supports de communication. Car comme vu plus haut, les couleurs doivent être distinctes, même si le document est en noir et blanc (pas de beige sur blanc par exemple). Le nombre de couleurs doit se limiter, afin de rendre la mémorisation de l’identité visuelle le plus simple possible. Nous conseillons une charte graphique contenants 3 à 4 couleurs différentes (maximum), de sorte à pouvoir aussi bien se différencier que rester mémorisable. On doit obligatoirement retrouver dans la charte graphique, les valeurs Pantone, CMJN, RVB et hexadécimales pour chaque couleur utilisée.
À titre d’exemple :
- Le vert :
- Signification positive : espérance, chance, stabilité, concentration
- Signification négative : échec, infortune
- Représentation : végétaux, légumes
- Le bleu :
- Signification positive : rêve, sagesse, sérénité, vérité, loyauté, fraîcheur
- Signification négative : mélancolie
- Représentation : océan, ciel, fleurs
Autant votre identité visuelle peut vous faire gagner du temps et de l’argent, qu’elle peut vous être fatale si vous ne jouez pas dans les règles. Car communiquer dans le vent, c’est effectivement une sacrée perte de temps et … d’argent.
Alors, où en êtes-vous ?
Et sinon ? Vous en pensez quoi ?